Dream World

La région dans laquelle se trouve la ville de Satô était autrefois un pays nommé Obake, gouverné par une famille royale qui avait constitué une puissante armée de ninjas. Parmi cette armée se trouvait Tanke Riona. Il était LE prodige d’à peine vingt-cinq ans qui avait gravi à une vitesse hallucinante les échelons de l’armée. Il n’avait pas à se battre, puisque personne ne lui arrivait à la cheville. Pourquoi parler quand tout le monde sait ce qu’on va dire ? Pourquoi se défendre de ceux qui ont trop peur pour attaquer ? Tout ce qu’il faisait, c’était écouter. Il n’écouta qu’une fois l’ordre du roi lui demandant de décimer les habitants d’un village qui n’obéissait plus à ses lois, « pour l’exemple ».

Tanke partit seul, sans arme ni troupe d’hommes. Il eut assez des quelques centaines de kilomètres qui séparaient la capitale du petit village, nommé Lani, pour réfléchir à ce qu’il avait à faire. Et lorsqu’il arriva à destination, ce fut pour dire aux habitants de faire leurs bagages et de le suivre. Tanke et les habitants marchèrent pendant plusieurs jours, avant de s’arrêter près d’une forêt au centre de laquelle se trouvait un lac. Ce dernier fut baptisé « Shizuku », mais ce fut l’aspect de cet espèce de sable blanc, semblable à du sucre, qui décida les nouveaux venus à nommer l’endroit « Satô ».

Nous voici aujourd'hui en 2006, cinq siècles après la fondation de Satô. Le village a grandi, devenant une ville de 300000 habitants, dont les ninjas représentent 5%. La ville est en bons termes avec ses voisines, Suzu et Xi'an, ainsi qu'avec les petits villages qui l'entourent. Les habitants de ces grandes villes bénéficient d'une technologie proche de la nôtre, à quelques détails près. La vie y est agréable, bien que quelques événements étranges se produisent de temps en temps.

Actuellement, début septembre 2006, Satô subit les conséquences de plusieurs changements. En juin 2006, le kage Uesugi Byakko a disparu, du jour au lendemain, sans nommer de successeur. A la suite de moults débats, c'est Ruko Hijikata,qui a été élu au poste vacant. Il a immédiatement instauré une assemblée prenant des décisions, transformant le système en une république pour le bonheur de tous. Certains Satôsiens ont encore du mal à se remettre d'une décision prise par Uesugi Byakko, que Ruko Hijikata n'a pas souhaité révoquer, préférant l'adapter à sa sauce. Celle-ci force les civils à apprendre une partie des arts ninjas, de sorte à pouvoir se défendre un minimum en cas d'attaque. Cette formation, c'est l'Initiation aux Arts Ninjas et à la Protection Personnelle.

Sans oublier que, en plus de la réforme de l'Académie des Ninjas et de l'examen genin organisé il y a peu par le nouveau kage, les habitants subissent d'inquiétants bouleversements climatiques. Mais les Satôsiens ne sont pas au bout de leurs surprises, car une menace bien plus inquiétante a fait surface, détruisant une ville ninja d'un pays voisin, Tylée. Ce groupe se faisant appeler "Les 10" semble avoir à sa tête un ennemi redouté par les chefs de la région depuis plusieurs générations, et compter dans ses rangs l'ancien kage d'un village désormais détruit. A présent, les 10 pourraient bientôt s'attaquer à la région libre, et peut-être même à Satô...

Vous incarnez un être humain, modèle standard, pouvant être civil ou ninja. Si vous choisissez cette dernière option, vous commencez au niveau de genin, ninja en cours d'apprentissage ne connaissant encore que les trois techniques de base mais pouvant déjà se voir confier des missions. L’admission se fait très simplement : pas la peine de raconter le passé de votre personnage (mais c’est mieux d’y penser) il faut juste avoir une description physique et une biographie succincte. A partir de cette étape, vous aller être interrogé sur plusieurs aspects de votre personnage, puis testé directement en jeu. Une fois officiellement « Satôsien » ou étranger, vous pourrez faire vivre pleinement votre personnage !

Dans les sujets libres, les joueurs sont libres de poster où bon leur semble (dans une certaine limite : pas question d'aller à l'autre bout de la région puis revenir comme si de rien n'était !), de décider du résultat de leurs actions et de faire intervenir des personnages non joueurs dans leurs messages, sans l'intervention d'un maître du jeu. Ce genre de message permet aux joueurs de faire à peu près ce qu'ils veulent, tout en leur rapportant de l'expérience.

Dans les scénarios, qui constituent le principal intérêt de DW, les joueurs postent dans un endroit précis, sur un sujet créé et encadré par un maître du jeu, dans un contexte donné par celui-ci. Le maître du jeu décide du résultat des actions tentées par les joueurs et est le seul à pouvoir faire intervenir des personnages non joueurs. Il s'agit souvent, mais pas seulement, de cours ou de missions, récompensés par de l'expérience. Il peut également s'agir d'événements, d'importance majeure ou mineure, organisés et encadrés par des maîtres du jeu.

Il existe un système de points d'expérience, gagnés par les joueurs en jeu par des scénarios, apprentissages (pour acquérir de nouvelles capacités liées ou non au chakra) ou sujets libres. Au bout de 1000 points d'expérience, le personnage peut passer au palier suivant : si c'est un ninja, il peut alors améliorer ses caractéristiques, et utiliser plus de chakra. Les caractéristiques en question, telles que force, endurance, etc. permettent de définir les points forts et faibles des personnages et de comparer deux d'entre eux lors d'un combat. Certains paliers permettent au personnage de passer un examen pour atteindre le grade suivant (par exemple, un genin pourra passer chuunin).

Les ninjas connaissent un certain nombre de techniques selon leur niveau et peuvent les exécuter comme bon leur semble à condition de remplir certaines conditions. D'abord, ils doivent posséder au moins la dose de chakra nécessaire à l'utilisation de la technique qu'ils souhaitent accomplir ; ensuite, ils doivent tenir compte du temps de préparation de la technique, qui dépend également de leur niveau. Les maîtres du jeu veillent à ce que ces conditions soient bien respectées.