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| Klarissa Hollister | |
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Klarissa Hollister *Femme au Foyer* ¤Standing Tall¤
Nombre de messages : 15 Age : 50 Localisation : À Salix, en permanence Date d'inscription : 02/01/2009
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| Sujet: Klarissa Hollister Ven 2 Jan - 12:45 | |
| État civilNom : Hollister, un nom qui se répand et qui appartient à un bon nombre de personnes partout au Royaume-Uni, et même quelque part en Indonésie. Prénom : Klarissa, tout simplement. Pas de milliers de prénoms, ni de titres, elle n’est que la troisième enfant d’une famille de quatre. Date de naissance : Le 22 Novembre 1969 Nationalité : Anglaise État matrimonial : Elle est considérée comme veuve depuis le 15 juin 1999, alors que son compagnon fut déclaré comme mort. Dernier lieu de résidence connu : Une petite maison en Écosse, où elle vit avec sa fille Profession : Aucune Dossier médicalÂge : 34 ans, 35 en novembre Poids approximatif : 54 kilogrammes Taille approximative : 1 mètre 71 Description Physique : Klarissa est une femme bien dans sa peau qui porte beaucoup d'attention au physique. Elle est très attachée aux apparences et se doit de toujours bien paraître. Autrefois, elle était extravagante et aimait les ornements qui la démarquaient des autres ; elle aimait les bijoux voyants et les diverses décorations qu'elle plaçait dans ses cheveux. Son couvre-chef favori fut un assortiment dense de plumes noires qu'elle glissait dans un chignon bien noué. Son visage est long, terminé par un menton pointu, ses joues parfois un peu creuses lui font des pommettes plus osseuses. Son teint est plutôt pâle ; auparavant, elle ne l’aurait jamais montré grâce aux divers artifices… Ses lèvres pulpeuses et pleines sont rouges de nature et elle a renoncé à rehausser cette couleur des années auparavant, quand sa petite étincelle de folie s’est éteinte. Son nez légèrement pointu lui donne de l'élégance, bien qu'elle en ait déjà beaucoup. Ses yeux soulignés de noir sont noisette, se rapprochant de l'ambre ; son regard ne révèle pas grand chose sur son être, sauf à qui sait regarder. Il ne faut pas grand-chose pourtant pour voir la tristesse qui l’habite. Ses cheveux sont bruns, très foncés ; ils sont lisses et disciplinés, mis à part le matin, où ils peuvent se montrer littéralement indomptables. Klarissa met sa silhouette en valeur par des vêtements chers. C'est une femme qui a le goût du luxe et choisit ses robes avec beaucoup de soin. Les tissus pour lesquelles elle opte sont souvent hors de prix. Heureusement aujourd’hui, elle a de quoi se payer ces dépenses, mais fait beaucoup moins de folie que lorsqu’elle n’avait que 25 ans. Elle fait d’ailleurs très attention à son budget, afin d’assurer un avenir à sa fille. Handicaps : Aucun Maladies chroniques ou risques génétiques : Aucun, en principe, puisque l’on a jamais découvert ce qui a rendu folle sa pauvre sœur. Signes distinctifs : Ni cicatrice, ni tatouage, Klarissa ne se reconnaît qu’à son air spectral et à ses cheveux sombres. Dossier psychologiqueCaractère général : Depuis un deuil bien douloureux, c'est une femme très discrète et même un peu terne. Elle a toujours été calme et réfléchie, sauf lorsque la discussion concerne des sujets qui lui tiennent à cœur. Lorsqu’elle était propriétaire de sa propre boutique, l’argent représentait tout pour elle, elle était particulièrement avare et piquait des crises au sujet des gallions. En société, elle prend rarement la parole : elle n'est pas très sociable et opte pour le silence chaque fois qu'elle en a l'occasion. Ce n'est pas parce qu'elle est timide ou réservée, seulement, elle ne désire pas tisser de liens avec les gens et croit que si elle s'engage dans des discussions plus profondes que « Bonjour, vous allez bien ? », elle créera une sorte de relation quelconque avec son interlocuteur. Elle n'est pas nécessairement froide mais distante, ça c'est sans aucun doute. Klarissa est élégante, autant dans son apparence que dans ses manières. Elle surveille ses mots, sauf quand elle est en colère, et répugne la vulgarité : c'est pour elle un signe évident d'une mauvaise éducation et ne le supporte pas. Elle est facilement influencée par les préjugés de la société : les enfants de moldus, les créatures et les sorciers sans-pouvoirs, appelés "cracmols", ne bénéficient malheureusement pas de sa clémence. Elle ne les déteste pas à proprement parlé -mis à part les gobelins pour qui elle éprouve une évidente répulsion- mais ne les tient pas en aussi haute estime que les sorciers. Elle a tenté pendant des années de cacher ses origines, mais a fini par les accepter. Bien plus pour sa fille que pour elle-même. En effet, après avoir entendu son cousin vanter le sang-pur, elle a voulu rassurer Anwen, et pour être convaincante, il fallait qu’elle y croie réellement. Depuis la naissance de sa fille, elle est devenue surprotectrice. Elle s’occupe d’Anwen comme d’une princesse parce qu’elle est tout ce qui lui reste vraiment. S’il arrivait quelque chose à sa fille, elle ne s’en remettrait jamais. D’ailleurs, elle se remet difficilement de la mort de Cadfael et tout ce qui lui rappelle le passé a été rangé au grenier pour éviter les larmes. Éducation – Principes : Klarissa a été élevée comme toutes les petites sorcières du Monde Magique. Son père était un sang-pur qui se fichait de son statut, et sa mère une sang-mêlée qui n’en avait que pour les sang-purs. Très tôt, la petite apprit les « différences » entre les divers rangs. Roselle n’en finissait plus de lui rappeler à quel point les sang-purs étaient merveilleux. Elle sut tout de même garder sa propre opinion et ne croit pas spécialement que les nés-de-moldu soient à éliminer : tant qu’ils ne se mêlent pas aux sang-mêlés, ou pire, aux sang-purs. Cette pauvre femme a vu le monde évoluer d’une façon terrible, mais refuse de s’opposer, de peur que sa famille en subisse les conséquences. Elle serait prête à tout pour la sécurité des siens, voilà d’ailleurs pourquoi elle a décidé de se retirer sur ses terres en Écosse et de ne pas remettre un pied à Londres. Elle ne vit plus que pour une chose : le bonheur d’Anwen Deryn Stark. Bien qu’elle ait toujours eu un penchant pour la magie noire, elle se contente aujourd’hui de se taire et de n’appuyer personne. Elle ne fait plus confiance aux gens, tout simplement. Autant était-elle fébrile à l’idée de savoir que Cadfael était un Mangemort, autant se dit-elle aujourd’hui que peut-être aurait-il été en vie s’il ne l’avait pas été…Elle ne croit plus en rien, ni au bien, ni au mal. Passions – Hobbies – Phobies : Klarissa aime beaucoup le calme et la lecture, il semble qu'elle soit une femme qui sort peu ; elle aime le confort de son petit chez-soi. Elle adore le luxe et ne se prive pas des petits plaisirs que peuvent lui offrir les boutiques, remplies de choses et d'autres de préférence coûteuses. Même si elle n'aime pas beaucoup les rencontres, elle déteste la solitude, car elle se sent insignifiante lorsqu'il n'y a personne pour l'écouter. Elle aime être en haute estime et bien paraître. Elle ne supporte pas la vulgarité et la mauvaise éducation, qui vont de paire selon elle. Elle a aussi beaucoup de difficultés à supporter la présence des gobelins de Gringotts, c'est pourquoi chaque fois qu'elle effectue une transaction à la banque, elle s'organise pour ne pas avoir à revenir avant longtemps. Tenant énormément à sa petite routine, elle a en horreur les matins où elle se lève en retard, car elle n'a pas toujours le temps de prendre son cher café matinal. En général, elle passe ses journées à flâner entre le jardin, sa chambre et le salon, à lire et à raconter des histoires du monde « d’avant » à sa fille. Klarissa a une peur panique de plusieurs choses, dont d’être abandonnée ou de perdre sa fille. L’une de ses plus grandes peurs, celle de perdre Cadfael, fut déjà malheureusement exaucée. Elle continue d’espérer secrètement qu’il revienne « d’entre les morts » pour l’aider à élever la petite, l’aider à surmonter les difficultés de la vie. Autre : /// HistoriqueDossier scolaireLieu d’études : Poudlard, à Serdaigle Notes aux BUSEs :Sortilèges & Enchantements O Métamorphose E Potions O Études des Runes E Défense Contre les Forces du Mal A Arithmancie E Astronomie A Botanique E Histoire de la Magie PNotes aux ASPICs :Sortilèges & Enchantements O Métamorphose E Potions O Études des Runes O Défense contre les forces du mal E Arithmancie E Astronomie P Botanique EDossier professionnel Apprentissage : Des études auprès de son père, un programme plus poussé des notions d’apothicaire. Professions exercées : Apothicaire, jusqu’en ‘99 AutreCasier judiciaire : Il est complètement vide, heureusement. Autre : Elle fait partie d'une famille extrêmement bien remplie : Arbre Généalogique
Dernière édition par Klarissa Hollister le Ven 2 Jan - 12:49, édité 2 fois | |
| | | Klarissa Hollister *Femme au Foyer* ¤Standing Tall¤
Nombre de messages : 15 Age : 50 Localisation : À Salix, en permanence Date d'inscription : 02/01/2009
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| Sujet: Re: Klarissa Hollister Ven 2 Jan - 12:45 | |
| Histoire Klarissa Hollister naquit à Greenwich, en Angleterre. Troisième d’une famille qui contiendrait quatre enfants un an plus tard, elle fut rapidement la préférée de son père trop souvent absent. En effet, Lithius avait été absent à la naissance des deux précédents, Tobias et Teresia, et décida de rattraper son absence sur la troisième en lui offrant toute son attention. Le dernier, Jacob, passa un peu inaperçu et se retrouva dans les bras de sa mère avec les deux autres. Lithius démontrait un évident favoritisme pour la petite Klarissa qui –dès qu’elle fut en mesure de parler correctement- se mit à s’intéresser à tout ce que son père avait à lui apprendre. Dès lors, l’ex-apothicaire décida d’apprendre à sa fille tout ce qu’il savait sur les plantes et les créatures.
Quand elle sut lire, il lui offrit des livres qu’elle n’aurait réellement besoin que lors de son entrée à Poudlard, mais la petite était captivée par ses lectures et trouvait ces informations déjà très utiles. Lorsque son père crut bon de lui parler de l’école de sorcellerie, ce ne fut pas un simple quart d’heure sur les maisons et les cours, mais bien quelques heures au sujet de l’arbre généalogique entier, des maisons de chacun des membres, de l’importance du sang chez les sorciers et du reste. Alors qu’ils discutaient ainsi, Roselle –la mère de Klarissa- rajoutait son grain de sel tout en criant à Tobias de ranger sa chambre. Teresia somnolait, recroquevillée sur un fauteuil tout près et Jacob dessinait, agenouillé près de la table basse. La famille était très unie malgré leurs différences. S’il y avait quelqu’un qui déplaçait beaucoup d’air, il s’agissait sans doute de la mère plutôt que des enfants.
Tobias entra le premier à Poudlard et fut envoyé à Serdaigle, mais Teresia n’entra jamais à l’école, puisqu’elle fut internée à Sainte-Mangouste pour d’étranges crises d’angoisse. Au fil des années, elle finit par perdre définitivement la tête. Ensuite, ce fut le tour de Klarissa, qui rejoignit son frère chez les Bleus et Bronze. Elle était hystérique. Pour elle, Poudlard n’était pas source de crainte mais bien d’excitation. Les cours n’étaient pas ennuyeux, mis à part l’Astronomie et l’Histoire de la Magie, parce qu’elle n’y comprenait absolument rien. Elle développa une passion pour les potions dès la première année. En troisième année, elle rencontra Dustin Stapleton, un Serpentard qu’elle aimait bien et avec qui elle sortit une seule fois à Pré-Au-Lard. Ses frères –Jacob étant maintenant à Poufsouffle- ne manquèrent pas de la taquiner au sujet de ce premier amour. Durant l’été, elle fit la connaissance d’un garçon nommé Nolan Bewley, qui se trouvait justement à Serdaigle lui aussi. Ils commencèrent à sortir ensemble à la rentrée, mais les notes de Klarissa se mirent à chuter. Lithius clama que c’était « l’amuuuuur ! » qui lui faisait tourner la tête, mais Roselle exigea que sa fille cesse de fréquenter Nolan. Elle envoya donc une beuglante à Klarissa, qui fut humiliée. Et par peur d’une seconde humiliation, elle se vit contrainte d’obéir.
Elle passa ses B.U.S.E. avec de bonnes notes –O en Potions et Sortilèges-, malgré son échec en histoire. Sa mère parut déçue de ses résultats, ce qui blessa profondément l’adolescente. Ensuite, elle obtint ses A.S.P.I.C. avec trois Optimal : Potions, Sortilèges et Études des Runes. Elle échoua par contre en astronomie. La jeune fille dut passer trois fois son examen de transplanage avant de le réussir, dû à des crises d’angoisse causées par la peur de perdre un membre en chemin. À l’âge de vingt ans, elle emménagea dans un petit appartement et commença à envisager de trouver un travail. Durant près de trois ans, elle chercha quelle carrière lui conviendrait le mieux. Puis, alors qu’elle était âgée de vingt-trois ans, la jeune femme déménagea à Londres dans un loft plus confortable. C’est cette année-là aussi qu’avec l’aide de ses parents, elle fit l’acquisition de l’apothicaire Slug & Jiggers. Elle y travailla durant cinq ans. Cette boutique fut d’ailleurs le début d’une nouvelle vie pour elle, car un beau matin entra un client qui changerait sa vie.
En 1996, elle donna naissance à la petite Anwen Deryn Stark. Jamais elle n’aurait cru un jour devenir mère. Elle avait souvent répété qu’elle n’aurait jamais d’enfants et voilà qu’elle tenait une jolie fillette dans ses bras. Et mieux encore, Cadfael en était le père ; chose qu’elle n’aurait jamais cru possible après sa promesse de ne jamais se marier. Elle s’imaginait déjà élever sa fille en compagnie de l’homme de sa vie, entre le manoir Gynn ap Nudd et la maison de campagne, elle travaillant dans sa boutique chérie, lui entre ses divers emplois. Mais ses plans tombèrent à l’eau. Elle ne vit jamais la couleur de ce bonheur qu’elle avait longtemps rêvé.
Il s’agissait d’un après-midi d’été, un dimanche. La journée se passait bien, malgré la pluie qui s’annonçait. Une belle journée à la maison, avec Anwen et Cadfael ; elle n’aurait pas espéré mieux pour un dimanche. Mais soudain, un hibou arriva et l’homme qu’elle aimait dut les quitter. Elle ne se serait par contre jamais imaginé qu’il ne reviendrait jamais. Klarissa apprit bien rapidement la mort de Cadfael. Son univers s’écroulait. Son cœur n’était plus que mille miettes éparpillées, elle ne voyait plus la lumière. Son étincelle de vie s’était éteinte. Elle n’avait plus envie de continuer. Elle envoya Anwen chez ses parents, pour lui éviter la vision de sa mère victime d’un tel désespoir.
Durant les deux premiers jours, elle refusa d’y croire et tenta de se convaincre que Cadfael allait réapparaître soudainement pour la serrer dans ses bras et qu’ils vivraient heureux de nouveau. Elle passa toute une soirée dans le jardin, à fixer le ciel, les yeux embués de larmes, espérant qu’un signe quelconque lui indiquerait que tout n’était pas réellement terminé. Lorsque la pluie se mit à tomber, elle ne broncha pas et laissa les gouttes d’eau s’écraser contre son visage. Plus rien ne comptait. Elle croyait enfin pouvoir vivre la vie dont elle rêvait, comme son frère aîné le faisait aujourd’hui, et voilà que du jour au lendemain, elle n’avait plus rien. Quand elle prit enfin conscience de la situation, ses pleurs n’en finirent plus. Elle finit même par ne plus pleurer, car laisser couler ses larmes ne calmaient en rien la peine qu’elle éprouvait.
Elle crut d’abord qu’elle n’arriverait plus jamais à faire face à la vie, pas seule, pas ainsi. Pas sans lui. Mais la voix de la raison lui rappela qu’il lui restait un espoir : Anwen. Ce petit ange qui la supportait dans les épreuves les plus dures, cette petite princesse dont elle ne se séparerait plus jamais, cette fillette qui…grandirait sans vraiment connaître son père. Mais quel être était cruel au point d’enlever à une famille un père merveilleux et un homme aimant ? Elle en était à sa deuxième semaine d’errance lorsqu’il lui sembla qu’il ne servait à rien de se torturer ainsi.
Finalement, elle se résigna à reprendre Anwen avec elle. Le temps seule était long et chaque seconde qu’elle passait lui donnait le temps de réfléchir au passé, à tous ces bons moments qui lui manqueraient plus que tout au monde. Elle se rappelait encore de ce jour où la porte de sa boutique s’était ouverte sur un homme charmant, fortuné qui plus est, qui lui avait demandé des ingrédients qu’elle ne voyait que peu souvent. Il lui avait donné une raison de s’amuser et de prendre des risques. Elle se souvenait de sa montre d’argent sur laquelle était gravé un aigle sortant de l’eau, un saumon entre ses serres.
« Elle est belle hein ? », s’était-il exclamé, fier. À cette pensée, un faible sourire étira les lèvres de la jeune femme, malgré les sillons de larmes qui tachaient ses joues pâles. Ses parents tentèrent de la convaincre de rester avec eux, maintenant qu’elle était seule ; Roselle déclara qu’elle n’arriverait pas à s’occuper d’Anwen toute seule, mais Klarissa insista pour retourner là où elle comptait rester : dans la maison de campagne offerte par Cad’. Par simple mesure de précaution, pour éviter de sombrer dans une dépression totale, elle cacha au grenier tout ce qui pouvait lui rappeler Cadfael, dont un portrait qu’elle couvrit soigneusement d’un drap blanc. Elle vendit sa boutique pour s’occuper à plein temps de sa fille. Elle ne reprit contact avec sa famille que quelques années plus tard, après un deuil dont elle n’est, tout compte fait, pas encore tout à fait sortie.
Depuis, elle surprotège Anwen. Rien au monde ne compte plus que sa fille et elle préférerait être tuée plutôt que de la voir souffrir. Elle tente de reprendre un cours de vie normal à présent : sa fille est aujourd’hui âgée de huit ans et elle n’a plus que trois ans avant d’entrer à Poudlard. Klarissa préférerait être capable de fonctionner seule, elle sait que l’isolation ne lui sera pas bénéfique.
RP Un matin comme tous les autres se levait sur Salix, une petite maison dans la campagne écossaise. Dans la cuisine, Klarissa sautillait et agitait les mains de manière compulsive, sous les éclats de rire de sa fille. Du café couvrait le plancher et le comptoir, et sous sa tasse renversée grouillait une araignée de la taille d’une souris. Cette bestiole était sortie de nulle part alors que la femme se servait une tasse de son breuvage favori et Anwen, loin d’être effrayé, s’était écriée « Une araignée ! » en pointant la chose qui courait sur le sol. Surprise, sa mère avait lâché sa tasse brusquement, qui avait atterri direct sur l’arachnide. Maintenant, il était hors-de-question de soulever la tasse, parce que cette ignoble vermine menaçait de s’échapper. La fillette qui terminait ses toasts n’en finissait plus de s’extasier devant cette scène hilarante, alors que Klarissa gesticulait dans tous les sens, dégoûtée. Deryn termina son verre de lait puis quitta la table avec un air de conquérante, prête à sauver sa mère du petit monstre pris au piège. La petite fille s’empara de la tasse de sa mère et la souleva, laissant l’araignée quitter sa prison vers d’autres horizons.
« Elle s’enfuit, Anwen ! Elle s’enfuit ! », s’écria Klarissa en continuant de sautiller. La fillette se tourna vers elle, les poings sur les hanches, et fit un petit signe moqueur en direction de la main droite de sa mère. Là, entre ses longs doigts blancs, se trouvait sa baguette, qu’elle ne cessait d’agiter dans tous les sens, sans s’en servir. La femme, gênée de cette situation absolument ridicule, pointa sa baguette sur l’araignée et la fit disparaître en deux temps trois mouvements. Elle en profita pour nettoyer les dégâts, alors qu’Anwen continuait de se tordre de rire. Elle s’adressa ensuite à sa fille, un faible sourire aux lèvres.
« Allez, Mademoiselle la chasseuse d’arachnides, va jouer dans le jardin avec Nathael, il doit y être depuis une heure le pauvre ! »
Ni une, ni deux, Anwen quitta la cuisine, rapidement rappelée à l’ordre parce qu’elle avait oublié de se laver les mains, puis sortit à l’extérieur. Klarissa s’adossa alors au comptoir, une nouvelle tasse de café entre les mains. Le temps avait passé si vite. Anwen grandissait à vue d’œil, la voilà qui ne craignait plus les bestioles, ni la noirceur. Elle avait envie de découvrir le monde et bientôt…bientôt elle pourrait se débrouiller. Elle n’aurait plus besoin d’avoir sa mère sur les talons. Elle quitterait le nid familial pour Poudlard, et éventuellement partirait définitivement pour vivre sa propre vie. Elle aurait un époux, des enfants, des animaux de compagnie, une maison, un emploi et elle ne penserait plus à sa vie d’enfant. Après tout, elle aurait beaucoup à penser, des milliers de choses autres que son enfance. Klarissa soupira longuement et prit une gorgée de café avant de s’asseoir à la table de la cuisine.
Son frère passait le week-end à la maison, avec sa très chère femme, la délicieuse Cassandra *hum hum* et leur fils, Nathael. Anwen était ravie de pouvoir jouer avec son cousin, le seul enfant qu’elle avait l’occasion de voir depuis…depuis toujours. D’ailleurs, Klarissa commençait sérieusement à penser à Londres et à sa population, à ses nombreuses boutiques, à sa vie sociale. Elle était isolée ici depuis toutes ces années, avec sa fille et quelques animaux errants comme seule compagnie. Peut-être le monde avait-il légèrement changé depuis le temps. Peut-être pourrait-elle envisager de trouver un nouvel emploi ? Se joindre aux gens qui tentaient de faire de ce monde un monde meilleur…Un nouveau soupir lui échappa, et une nouvelle gorgée de café suivie aussitôt.
« Maman ? Maman ! Y’a un Chartier dans le jardin, où est le balai ?! - Dans le placard, Anwen, fais attention à ne pas te faire mordre ! »
Un bruit de porte que l’on ouvre, que l’on referme, et la petite retourna à sa mission en poussant un cri de guerre, brandissant un balai en guise d’arme contre la créature qui poussait des jurons en chassant les gnomes. Klarissa posa sa tasse et se leva pour aller à la fenêtre. Son petit oiseau avait grandi. Près d’elle ricanait Nathael en pointant un étrange gros furet qui vociférait. Un instant plus tard, dans les escaliers, résonnèrent des pas et des cris : Tobias et Cassandra venaient de se lever. Ils semblaient se disputer sur elle-ne-savait-trop-quoi. Cassy salua brièvement sa belle-sœur d’un sourire éclatant, avant de retourner à sa dispute avec son bourru de mari. Celui-ci se servit un café, puis sortit de la pièce, sa femme sur les talons. Lorsque le calme revint enfin, Klarissa ne put s'empêcher de sourire doucement. Malgré la tristesse qui habitait le fond de son cœur, sa vie n’était…pas si mal, après tout.
Acteur/Actrice sur l'avatar : Amy Acker | |
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