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Forum de jeu de rôle sur l'Europe post-potterienne.
 
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     Ernest Landford [Ready]

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    3 participants
    AuteurMessage
    Ernest Landford
    *Avocat*
    ¤Charlou¤

    Ernest Landford


    Masculin
    Nombre de messages : 12
    Age : 50
    Date d'inscription : 09/02/2009

    Ernest Landford [Ready] Empty
    MessageSujet: Ernest Landford [Ready]   Ernest Landford [Ready] Icon_minitimeLun 9 Fév - 3:49

    Etat civil
    Nom : Landford
    Prénom : Ernest
    Surnom HJ : Charlou
    Date de Naissance : Mai 1970
    Nationalité : Anglaise
    Etat Matrimonial : Veuf
    Dernier lieu de résidence connu : Manchester
    Profession : Avocat

    Dossier médical
    Age : 34 ans
    Poids approximatif : 160lbs
    Taille approximative : 1m 85
    Autres : Anomalie Sanguine [ maladie non identifiée à ce jour ]

    Texte personnel [en cours ]

    (Sous forme d’un journal intime, de pensées, d’un article dans un journal, d’une journée type ou autre, introduisez l’histoire, la famille, le physique, la personnalité et les motivations de votre personnage. Le texte doit faire environ 1500 mots et rester fluide. Essayez de disséminer les informations plutôt que de tout faire par catégorie.)

    Ernest se tenait droit. Il avait les épaules carrées et le visage dur, ce qui rendait toutes expressions qu’il affichait impersonnelles. L’absence de joie dans ces yeux faisait de lui un être froid et les seules émotions qu’il savait exprimer par moment étaient la malice et l’arrogance. D’un air insatisfait et quelque peu boudeur, il dévisageait la psychologue qui était assise de l’autre côté du bureau.

    « Toujours d’aussi bonne humeur Monsieur Landford ? » Demanda-t-elle en remontant ses lunettes. Son ton était impatient et ses lèvres pincées témoignaient de son mécontentement.

    Ernest resta bien calme, il croisa la jambe droite sur la jambe gauche et jeta un regard rapide à ses ongles afin de s’assurer qu’ils étaient bien tous de la même longueur avant de lui répondre d’une voix mielleuse.

    « Je le serais encore plus, Madame Fingurf, si je n’avais pas à venir vous voir tous les mardis matins. » Il lui offrit un sourire sournois et passa une main dans ses cheveux en détournant le regard vers l’énorme bibliothèque qui se trouvait dans le bureau.

    « Il n’y a donc aucun changement dans votre comportement, vous ne vous en êtes toujours pas remis. » Elle baissa les yeux et pris quelques notes sur son calepin.

    « Je ne vois pas de quoi vous voulez parler … » Mentit Ernest en continuant de détourner le regard.

    « De la mort de votre femme, Ernest, et il faudra bien en parler un jour ou l’autre ! » Dit Madame Fingurf d’un ton provocant en fixant son patient.

    Hors de toutes attentes, Ernest bondit de sa chaise et frappa de ses mains le bureau avec puissance en hurlant.

    « JE VOUS INTERDIS DE PARLER DE FEMME ! VOUS NE SAVEZ RIEN ! VOUS NE COMPRENNEZ RIEN ! »

    Ses cheveux, si soigneusement placés le matin même, lui donnaient à présent un air d’épouvantail et avec tout cet énervement, ainsi que sa dentition gratuitement exposée comme le ferait un chien, on aurait pu dire qu’il était fou de rage.

    « Calmez-vous je vous prie et asseyez-vous » La psychologue n’avait pas bronché, comme si cette pratique n’avait rien d’extravagant dans le comportement de l’homme.

    Les sourcils d’Ernest se défroncèrent, et il sembla reprendre un peu sur lui-même, profondément mal à l'aise de son emportement.

    « P…Pardonnez-moi Madame, je me suis emporté. Ce comportement n’est pas digne d’un gentleman. »

    En effet, Erneste était bouleversé entre cette constante colère rattachée à la mort de sa femme et ce bien paraître continue que lui imposait son métier d’avocat.

    « Ne vous en faites pas, ce genre de sentiment est tout à fait légitime dans votre situation Monsieur Landford.»

    Ernest leva les yeux au ciel. Cette vieille bonne femme ne cessait de répéter cette même phrase à chaque fois qu’ils se rencontraient. Tout à fait légitime, tout à fait légitime et tout ça dû à cette fameuse situation. Ça l’énervait encore plus. Ce don des psychologues de toujours feindre de vous comprendre était sensé s’appeler de l’empathie, mais Ernest n’avait jamais trouvé quoi que ce soit de sympathique à ces rencontres hebdomadaires.

    Voyant qu’il persistait dans le silence, Madame Fingurf reprit.


    « Vous savez Ernest, je suis ici pour vous aider. Si vous acceptiez de me parler de ce que vous ressentez, de ce que vous vivez, peut-être pourrions-nous faire un bout de chemin ensemble ? »

    Encore cette question de confiance mutuelle, comme à chaque fois. Comme si elle pouvait vraiment comprendre de quoi il était question.

    « Madame, si je vous disais réellement de quoi il en retourne vous me croiriez fou. »

    Elle sourit. Apparemment, elle était tenace. C’est un autre don des psychologues, d’identifier chez leur patient des symptômes similaires, leur permettant ainsi de faire des liens entre les détresses de chacun et de pouvoir prétendre par la suite qu’ils peuvent régler TOUS vos problèmes, car il s’agit en fait d’un cas déjà vu.

    « Essayez quand même. Vous savez Ernest, vous permettez que je vous appel Ernest n’est-ce pas ?, vous n’êtes pas le premier à franchir cette porte en vous disant que vous êtes le seul avec ''ce'' problème. »

    *Qu’est-ce que je disais … Elle croit vraiment tout avoir compris, et c’est bien ça le problème.*

    À chaque mardi, depuis huit ans, ce petit manège durait et Ernest semblait sur le point de craquer pour la première fois. Il avait perdu son stoïcisme et en cause de désespoir, il lui avouerait tout, espérant pouvoir ce débarrasser de ces pénibles rencontres par la suite.

    Il décroisa enfin les jambes plaça ses coudes en appuie sur ces genoux et les mains collées l’une contre l’autre, devant son visage, lui donnait l’air de faire une prière avant l’aveu. Il encra son regard vert sur la psychologue et commença.


    « Madame, depuis mon enfance, vous voyez, rien ne se déroule comme prévu. Pourtant, vous savez à quel point je suis un homme qui tient à l’ordre et à l’efficacité. Vous savez comme j’aime les efforts bien mis et le travail bien fait. »

    « Oui, bien entendu. »

    « Alors, madame, pouvez-vous concevoir qu’un jour j’ai découvert, vers l’âge de 4 ans, que l’un de mes parents avait des pouvoirs magiques ? Que mon père était capable de choses merveilleuses, de rangement instantané, de se téléporter d’un endroit à un autre, de faire léviter des objets. Je vous jure madame, je l’ai vu de mes propres yeux et à l’âge que j’avais, il me paraissait tout à fait normal que quelqu’un puisse avoir ce genre de don. C’est ce que tous les enfants espèrent en cachette. Qu’un jour ils vont se lever et qu’ils pourront donner le don de parole à leurs oursons. C’est ce qui m’est arrivé un matin de juillet, alors que j’avais six ans. Savez-vous que pour un sorcier c’est très tard pour s’éveiller à la magie ? »

    Madame Fingurf arquait les sourcils, elle ne semblait pas y croire, et c’était tout à fait normal. Il n’y avait rien de correct quant à cette pratique étrange de sorcellerie. La magie était dangereuse.

    « Donc, vous prétendez que vous êtes un sorcier et que vous pouvez exercer une forme de magie quel conque ?»

    « Laissez-moi continuer, vous n’avez rien entendu encore. Mon père était très content de me voir m’éveiller à cette magie, il pensait que je ne développerais jamais le don nécessaire. Parce que voyez-vous, à un certain âge, les sorciers reçoivent une lettre les invitants à fréquenter un établissement scolaire magique. Pour ma part, je la reçu à onze ans m’invitant à aller à la plus prestigieuse école de sorcellerie d’Angleterre. Mes parents s’empressèrent de faire les préparatifs.

    Tout au long de ma scolarité, ma mère me parlait souvent de la chance que j’avais, et qu’elle aurait aimée, elle aussi, appartenir à ce monde. Elle me disait que c’était un don, et que je devais en profiter, en faire bon usage. Le problème est que, ‘’bon usage’’ est un terme relatif. L’usage qu’on fait de la magie est subjectif à nos valeurs. Quelqu’un qui tue est un meurtrier. Ce qui est mal. Mais quelqu’un qui tue parce que sinon c’est lui qui sera tuer… est-ce mal ? Est-ce un meurtrier au même sens de la définition ? Peut-on juger ce même acte sur un pied d’égalité ? Il semblerait qu’une partie du monde sorcier n’ait pas le même jugement que l’autre moitié. Une secte du mal prônant la suprématie d’une ‘’race pure’’ a prit le contrôle du monde. Comme vous pouvez le deviner, les résultats ressemblent à ceux de la seconde guerre mondiale que les humains non-sorciers ont vécus et personne n’est là pour intervenir.

    Imaginez qu’un être humain à tous les pouvoirs imaginables, qu’il est perçu comme tout puissant, et que réellement, par son égoïsme et ces idéaux, il juge de la vie et de la mort de tous les vivants, humains, créatures dotées de pensées, animaux magiques, tout absolument tout ?

    Mais dans ma jeunesse ce mal n’était pas présent. Il n’était pas encore né. Il était toute fois sur le point de naître. Alors que je terminais ma scolarité, la personne en tête de ce mal destructeur entreprenait le début de ses activités malsaines qui ont menés à son règne présent de la moitié du monde.

    Bref, je suis un enfant comme tous les autres, madame, j’ai grandit et étudier fort dans l’espoir d’avoir un métier convenable. Je n’étais pas particulièrement doué. Je n’ai eu qu’un Optimal dans toute ma vie et c’était en Histoire de la Magie. Sinon, mes résultats se situaient plutôt dans l’Acceptable.

    Il faut dire qu’un élément perturbateur vint un peu troubler ma concentration dans ces dernières années de scolarité…»

    Il eut un petit sourire nostalgique et se tut quelques minutes. Ses yeux brillèrent d’une tristesse profonde et il se mordit la lèvre inférieure. Il avait à présent le dos contre son dossier, les épaules relâchées et il fixait ses genoux, où ses mains reposaient.

    « C’est à ce moment que j’ai rencontré Ana. »

    Il releva des yeux luisant vers la psychologue. Elle semblait toujours aussi froide. Ernest pensa à ce moment qu’elle irait bien de paire avec un crapaud, puisqu’ils se ressemblaient en tout point. Il se racla la gorge pour y chasser la boulle qui s’y était glissée et reprit.

    « Elle n’appartenait pas à la même maison que moi elle ... »

    « La même quoi ? »

    « Oh, ça serait un peu complexe à vous expliquer, mais en gros les étudiants sont divisés en 4 groupes selon leurs qualités principales et leur mentalité. Donc Ana n’était pas dans la même maison d’idées que moi, mais nous avions une majorité de cours en commun. Vous savez, elle était si belle, si gaie, si joyeuse. Elle était de petite taille, environ un mètre soixante cinq, et pratiquement toujours souriante. Il n’était pas de jour où vous la voyiez attristée, entrain de s’apitoyer sur son sort, même si sa posture reflétait généralement une certaine mélancolie. Certain lui avaient attribué le don d’élégance et de beauté délicate et muette. Sa peau opaline lui donnait un air fragile, voir cassable comme de la porcelaine. Ses manières étaient toujours très raffinées et son visage insufflait la sagesse et la douceur. Ses yeux étaient d’un vert pomme cristallisés de païettes dorées et ses cheveux tiraient sur un brun roux. Elle les nouait régulièrement au sommet de sa tête, mais quelques mèches rebelles finissaient toujours par s’en échapper. Elle portait à toutes heures du jour et de la nuit un camé couleur saumon qui était un héritage familial, ainsi que de petites perles aux oreilles.

    Elle était belle, ma Ana, je me savais chanceux de l’avoir. Trois ans après nos études à l’école de sorcellerie, nous nous mariâmes. Je voulais alors devenir écrivain pour la Gazette du Sorcier, et elle, beaucoup plus brillante que moi, voulait devenir un médecin pour sorcier.

    Ce pendant, lors de notre lune de miel en France, un tragique évènement se produisit. »

    « Oui, c’est à ce moment que votre femme a perdu la vie.»

    Ernest ne dit rien. Il avait la tête baissée et avait soudainement un air piteux. S’il y avait bien un sujet qui le démolissait totalement de A à Z, c’était la mort de sa femme.

    «Vous savez, tout ne c’est pas exactement passé comme je vous l’ai raconté, il y a de cela six ans. »

    En effet, le procéder psychothérapeutique d’Ernest était très lent. Il avait mis deux ans à laisser la psychologue élucider la source de son trouble de l’humeur, et depuis, il n’y avait eu aucun progrès sinon la découverte de multiples symptômes de colère, d’agressivité et de dépression.


    {je fais un nouveau poste sinon la longueur excède}


    Dernière édition par Ernest Landford le Ven 20 Mar - 2:46, édité 4 fois
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    MessageSujet: Re: Ernest Landford [Ready]   Ernest Landford [Ready] Icon_minitimeMar 10 Fév - 2:28

    En tant que joueuse, qu'est ce qui te motive à faire un personnage lycan, en quoi est ce que tu penses que c'est intéressant, etc.

    Bon courage pour la suite de ta fiche.
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    MessageSujet: Re: Ernest Landford [Ready]   Ernest Landford [Ready] Icon_minitimeMar 10 Fév - 12:11

    Bonjour,

    Serait-il possible que tu laisses la couleur de base pour ton texte ou que tu en mettes une moins agressive pour les yeux que le rouge, s'il te plait ?
    Pour les réponses en un mot, ça ne dérange pas, mais pour le texte personnel, c'est un peu trop violent.

    Merci d'avance.
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    MessageSujet: Re: Ernest Landford [Ready]   Ernest Landford [Ready] Icon_minitimeMer 11 Fév - 4:51

    [voilà, désolée, chez moi ça ne calcinait pas la rétine ^^' mais je ne voudrais que les yeux de personne ne brulent héhé...

    By the way, si il y a des gens qui veullent faire des commentaires sur mon texte (commentaires constructifs, on s'entend) ils sont les bienvenus à le faire par MP. J'aimerais continuer à m'améliorer en RP. Je ne garantis pas que je changerai tout ce que vous me suggererez, mais je prendrai tout en considération. Merci d'avance ^^ ]


    Dernière édition par Ernest Landford le Sam 21 Mar - 17:18, édité 1 fois
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    MessageSujet: {continuation}   Ernest Landford [Ready] Icon_minitimeJeu 19 Fév - 4:19

    Il attendit encore un peu. Dans sa tête à lui non plus ce n’était pas claire exactement. Tant de choses, si court lapse de temps.

    « Vous savez, je me sens si coupable. Maintenant qu’elle n’est plus là je réalise à quel point je l’aime, à quel point je l’aimais fort. Je réalise qu’elle me manque cruellement. Je continue à l’attendre, avec espoir qu’en fait, elle n’ait pas vraiment disparue. Qu’est-ce que le monde si ce n’est que le miroir de nous même dans les yeux de l’autre ? Qu’est-ce que les sentiments sans votre semblable à vos côtés ? Sans l’âme dans laquelle se fondre ? Qu’est-ce que la vise sans sens ? Qui mène indéniablement à la mort, où est le sens de l’existence madame car s’il en existe véritablement un vous comprenez je voudrais vraiment le connaître. Ses photos sur le mur hantent mes nuits, mais je n’arrive pas à les décrocher. Était-ce vraiment la façon dont nos vies, notre amour était sensé se dérouler ? J’espère tellement qu’elle pense aussi à moi, de l’autre côté de la grande barrière. Il y a un si grand vide dans mon cœur, sans ma Ana à mes côtés comment vais-je y arriver ? Je crois que je n’en guérirai jamais en fait… vous voyez, c’est comme si une partie de moi était morte ce jour là et je ne peux m’empêcher de penser à elle chaque jour depuis que c’est arrivé. Je pense que… je suis entrain de devenir fou madame Fingurf. Ça m’obsède au plus haut point vous voyez …»

    « Vous savez Ernest vous n’êtes pas obligé de me mentir pour attirer mon attention. Je ne crois pas du tout à vos histoires de sorcellerie, mais je pense que nous avons mis le doigt sur ‘’une partie du bobo’’. Cette obsession sur la mort de votre femme vous empêche de progresser dans votre cheminement personnel, dans votre vie. Vous avez un blocage à ce niveau que vous devez régler. Je pense vous référer à l’un de mes collègues en France afin que vous alliez là-bas et surmontiez votre traumatisme. Aussi, pour aider à votre thérapie, je vous prierais d’écrire un journal de voyage sur ce que vous ressentez, vivez. Il sera que pour vous. Ni moi ni mon collègue ne le lira, mais faites le pour vous, pour vous aider. Ça vous fera du bien d’extérioriser vos sentiments et n’ayez surtout pas de honte à éprouver de la colère, de la tristesse, de l’égoïsme, tout est tout à fait légitime. D’accord ? Bon je suis navrée de couper ça court, monsieur Landford mais nous avons déjà dépassé notre temps de séance depuis 30 minutes et mon prochain patient attend de l’autre côté. »

    « Mais vous êtes MALADE ! Je ne retournerai JAMAIS en France de toute ma vie ! »

    « Bon, Ernest vous allez immédiatement arrêter vos crises d’hystérie et vos enfantillages. Vous savez que vous avez assez perdu de temps ici et que si vous voulez réellement vous sentir mieux et faire du progrès dans votre cheminement vous devez y mettre du vôtre ! Arrêtez de faire l’adolescent irrationnel qui veut qu’on le plaigne ! Je vous plains depuis plusieurs années déjà et ça n’a jamais changé ! Il faut bien que quelqu’un vous remette les idées en place pour que vous arrêtiez de vous comporter comme une pauvre victime ! Renouez avec votre passé ou vous sombrerez dans la déprime ! Un peu de courage bon sens ! »

    Ernest se leva d’un bond et fit demi-tour. Il attrapa ses choses aux passages sur la patère et ouvrit la porte à la volée en criant de loin à sa psychologue.

    «Et bien sachez que c’est moi qui part et nous vous qui me mettez en dehors de votre bureau Madame Fingurf ! »

    Il voyait rouge et dû marcher une heure dans les rues de Manchester avant de retrouver son calme.

    Soudainement, une idée exécrable lui traversa l’esprit. «Et si elle avait raison ?» Non. Non. Et re non ! Il était hors de question de mettre les pieds dans ce pays abominable. S’il y avait quelque chose sur quoi Ernest cracherait volonté s’il était à l’échelle, ca serait bien sur la France. Tout depuis le tragique accident lui levait le cœur. Le vin, le fromage, l’architecture, la culture et surtout l’accent Français. Il se disait que si il avait été Vold’… enfin… ‘’vous-savez-qui’’, il aurait de loin préféré faire un génocide Français, ou mieux encore, un génocide sur les loups-garous. Ces terribles bêtes qui lui avaient enlevé ce qu’il avait de plus précieux. Il les détestait… il se détestait.

    Il sortit une pièce de monnaie de sa poche et la lança. Pile, il irait, face, il resterait. Après tout, peut-être pourrait-il trouvé une façon de la venger ? Du moins, il y parviendrait mieux qu’en restant ici.

    Il avait décidé de devenir avocat au final. Journalisme, c’était bien. Il était toute fois plus facile de faire incarcérer les monstres de la société en étant avocat, et qui sait, peut-être même juge un jour ! C’était un peu une vengeance. Il ressentait le besoin d’occuper cet emploi, pour qu’un peu de justice règne. En soit, ca donnait lieu à une idéologie socialiste. Le pouvoir au main de ceux qui ont étés exploités et qui ont pris conscience de leur sort, et qui, par conséquent, se doivent de protéger ceux qui ne peuvent le faire d’eux-mêmes.
    La pièce semblait chuter au ralenti, et sincèrement, il ne savait même pas le côté sur lequel il espérait ouvrir les yeux. Si sa vie avait été un film, surement qu’au moment ou la pièce s’installait au creux de sa paume, annonçant son destin, on aurait vu le temps s’arrêter, et la caméra faire un tour des lieux où il se trouvait.

    On aurait vu la pluie qui tombait sur la ville, le dessus de tous les parapluies noirs dans un plan aérien, puis un couple souriant, main dans la main, un comptable frustré avec des bas bruns et une mallette à la main, une femme riche, les mains pleines de paquets, se faisant tenir le parapluie par son majeur d’homme et finalement, la caméra serait retournée sur Ernest, au milieu de la vie urbaine, sans parapluie, mouillé au grand complet, qui penchait la tête sur la paume de sa main, la bouche entre-ouverte, réalisant qu’il devait préparer ses valises, faire deux ou trois téléphones et prendre le prochain avion pour Paris.


    Partie 2 : Journal d’un mort vivant

    Ma psy m’a dit qu’il fallait écrire. Donc j’écris. Je crois que beaucoup de cahier commencent ainsi, car le taux de dépression augmente en flèche selon les études réalisées dans les dernières années. J’aurais pu essayer d’y mettre un peu d’originalité, et briser le moule, mais je ne suis pas en marge de la société en ce sens. Je suis un homme de sens, de statistique, de ponctualité et d’ordre. Je déteste le chaos, mais il s’avère que ce ramassis d’idées et de souvenirs ne puisse suivre une certaine cohérence. Je me suis aussi dit que je devrais soigneusement cacher ces écrits, pour ne pas qu’ils puissent être découverts, mais en fait, je n’ai pas envie de me cacher, c’est quelque chose que je fais depuis très longtemps et franchement, c’est lassant même si je m’y suis habitué. Au pire, si quelqu’un découvre ce cahier, il se dira que quelqu’un avait eu une idée de roman et avait commencé à l’écrire. BREF, je n’aime pas trop l’avion non plus, alors c’est une façon de me changer les idées pendant le vol.

    Où commencer, de quoi parler ? Bah je ne sais pas trop. L’idée de retourner en France ne me plait pas du tout. En fait, je ne sais pas ce que je fais à bord d’un vol en direction de Paris. Je me suis toujours fié à mon agenda et aujourd’hui je me suis fié sur une pièce de monnaie. Où va ma santé mentale ? Je n’en sais rien. Je dois être fou ou psychotique. Pourquoi on ne m’a pas encore enfermé ? C’est stupide je pose des questions aux quelles je connais les réponses… c’est vraiment stupide j’écris tout ce qui me passe par la tête… MBREF après cette pause pipi je me sens mieux et la tête un peu plus reposé. Si ce n’était pas du fait que la personne sur le siège à côté du mien est obèse morbide et empiète sur l’espace du mien, le voyage pourrait presque être (presque) agréable. Il fait beau et il n’y a pas de turbulence. Les pilules que le psychiatre m’a données me rendent amorphe. Je ne ressens plus d’émotion ou presque. Plus de grands écarts. De vagues impressions de satisfaction ou de frustration. C’est qu’ils ne peuvent pas me prescrire quoi que ce soit d’autre. Et oui, anomalie sanguine. Une grave maladie inconnue à se jour et pour ne pas prendre de risque on me donne les médicaments les plus simples qui soient. Anomalie sanguine ? Pfff mon cul oui ! En fait, c’est vrai mais, ce n’est pas une grave maladie du sang inconnue… en fait c’est une maladie plutôt répandue. C’est cette maladie qui a tué ma femme en quelque sorte. Je suis un lycanthrope et je dois l’accepter. Du moins, c’est surement ce que ma psy à voulu que je fasse en m’envoyant en enfer (oui c’est pénible à ce point). Je sais que vous ne pouvez pas comprendre. Je pourrais vous en vouloir, mais je ne le fais pas. Pour comprendre, il faudrait l’avoir vécu, et je ne souhaite à personne de voir l’amour de sa vie se faire tuer devant ses yeux. Je les hais tous autant qu’ils sont, je voudrais que tous, autant qu’ils sont, souffre du plus profond de leur âme comme j’ai souffert. C’est arrivé si vite. Elle était là, devant moi, à genoux, le visage en sang, devant eux et … elle ne les suppliait pas. Moi je le faisais, je leur demandais de prendre ma vie à la place de la sienne, de la laisser partir, de , surtout, ne rien lui faire de mal et … ce sourire … il restera jamais gravé dans ma mémoire… ce sourire plein de hargne de méchanceté de violence de vengeance de mépris… Il l’a mordu à la gorge et elle est morte, à bout de sang, devant moi. Je sais comment il faut souffrir pour aimer et je sais qu’on souffre par amour mais je n’aurais jamais pensé que ça puisse être aussi terrible. C’est alors que ce gros loup noir aux yeux gris s’est avancé et m’a dit que si je ne les rejoignais pas, ils allaient faire subir ça à tous ceux que j’aimais. J’ai alors pensé à ma mère, à mon père, mon frère, sa femme, ma nièce… tous ces gens à qui je ne voulais que rien n’arrive. Par peur, oui je crois que c’est par peur, que j’ai accepté. Suite à une transformation particulièrement douloureuse, je me sentais plus triste que je ne l’avais jamais été. Ils avaient fait de moi un monstre, comme eux, qui pourrait être à l’origine de la mort d’autres personnes. Ils me donnèrent un travail à accomplir, mais je m’enfuis dès qu’ils m’eurent relâcher et je sautai dans le premier avion qui me ramènerait en Angleterre. Par la suite, je me transformai à mon grand désarrois une fois par mois. C’était si douloureux… comme si de ne pas accepter sa condition rendait la transformation plus douloureuse… Je me demandais pourquoi ça m’arrivait à moi et ce que je pouvais faire pour ne pas trop souffrir ou risque de blesser qui que ce soit. J’allai trouvé mon père, sans lui dire ce qu’il se passait réellement, en cherchant conseil. Il me parla d’une boutique sur l’allée des Embrumes dans laquelle on trouvait des médicaments de ce genre, mais que sinon, tous les cas pouvaient être traités à Ste-Mangouste. Je me dirigeai donc à la dite hôpital et en fit une réserve suffisante pour un mois. Je fouillai la bibliothèque de mon père par la suite pour trouver un vieux livre de potion du temps où il allait à l’école (puisque j’avais jeté tous mes livres) afin d’avoir les quantités exactes pour pouvoir préparer la potion moi-même à mon domicile. Je me cachai, changeai de nom, et adoptai une vie moldue. Suite à une tentative de suicide interrompue par mon frère, je lui promis de suivre une thérapie et me voilà quelques jours plus tard dans le bureau d’une femme impatiente, grincheuse, et de toute évidence insatisfaite, ma psychologue, madame Fingurf. Me voilà donc en route vers la France. Je sais que je risque ma vie, peut-être s’ils se souviennent de moi, en allant là-bas. D’un autre côté, je sais que je ne devais pas être le seul à être victime de ce genre de malédiction et que, sûrement, ils ne se souviendraient pas de moi. Par moment, je me dis que ce ne serait pas si terrible, que d’aller rejoindre les doux bras de ma Ana.


    [à suivre/sujet à modifications]

    Avatar Hugh Dancy (comme demandé)

    motivations Lycan [je travaille là dessus, ca s'en vient. ]
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    MessageSujet: Re: Ernest Landford [Ready]   Ernest Landford [Ready] Icon_minitimeVen 20 Mar - 2:38

    Remontage de topic héhé pour la fin de ma présentation ^^

    Motivations : Bah, je crois que ça serait particulièrement chiant de me le refuser (du moins , pas pour faute de «manque de longueur» mdr) Sinon, la condition d’Ernest du monde magique est étroitement liée avec sa perception du monde garou. Il ne comprend pas pourquoi le ministère laisse de tel danger publique en toute liberté, et s’il fallait aller au bûcher, il serait le premier à s’y rendre de son plein gré. Il souffre et il a tellement peur. Il n’a toujours pas accepter sa condition et est sous l’effet du Tue-Loup depuis plusieurs années. Il a tellement peur d’être retrouvé, qu’il a complètement quitter la communauté sorcière et fait affaire dans le monde moldu. Pourtant, tôt ou tard, il devra confronter son passé, et peut-être que sa vision des loups garous changera… Je crois qu’il est intéressant à jouer, parce qu’il fait parti des rares loups garous qui serait prêt à exterminer sa propre race, mais Ernest est un grand émotif et généralement il sait être nuancé, sauf pour ce petit cas isolé, bien entendu. C’est toute cette colère et cette peine qu’il n’a jamais accepté de vivre qui lui fait broyer du noir à longueur d’année. Pour ma part, j’ai l’habitude de jouer des garçons un peu ‘’player’’ si on peut me permettre le terme. Qui aime les femmes, l’alcool, et qui malgré tout, son intelligent. Cet Ernest est un nouvel énergumène dans ma liste de personnage, et il me fera un réel plaisir d’avoir à jouer avec une contrainte de plus qu’une toute nouvelle personnalité à ma game. Ernest ne comprend pas l’ampleur de ses pouvoirs et serait le premier à cracher sur lui-même quant à sa condition. Je conte en faire un martyr en un certain sens. En fait, dans la mesure où il ne comprend pas et a l'impression que tout est de sa faute dans l'Histoire des loups garous. C'est sa faute, puisqu'il n'a jamais su les arrêter jusqu'à ce jour. Il est toujours en deuil de sa femme et conte s'interposer dans les projets malsains de la communauté garou (donc tous les projets par définition).
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    MessageSujet: Re: Ernest Landford [Ready]   Ernest Landford [Ready] Icon_minitimeSam 21 Mar - 2:36

    Tu es validé. Par contre, fait très attention à ton orthographe. Il y a pas mal de fautes (surtout des fautes d'homophone que Word ne repère pas) dans ta fiche.

    Il y a quelque chose que je ne suis pas sure d'avoir comprise. Là, ton perso, où est-il ? En France ou en Angleterre ?
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    MessageSujet: Re: Ernest Landford [Ready]   Ernest Landford [Ready] Icon_minitimeSam 21 Mar - 17:16

    Je contais commencer à RP au moment où il débarque en France.

    Et d'accord pour les homophones je jetterai un oeil attentif lors de mes corrections.

    AUSSI euh j'ai été ajouté au groupe du ministère de la magie... mais... si je me suis auto-expulsé de la communauté soricère je ne sais pas comment je peux avoir un poste au ministère. Je suis avocat dans une agence moldue (C'était peut-être pas claire... v___v'' ), mais en vacance pour l'instant, ou peut-être je pourrais aller travailler pour un collègue que je me serais fait au lycée . Enfin, peux toujours mettre modif' dépendant ce qui conviendrait le mieux au scénario...

    Et puis, c'est ça... désolée si ce n'est pas très claire ^^' si tu as d'autres questions ne te gène pas
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    MessageSujet: Re: Ernest Landford [Ready]   Ernest Landford [Ready] Icon_minitime

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