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Forum de jeu de rôle sur l'Europe post-potterienne.
 
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     Ruyven Lestat

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    2 participants
    AuteurMessage
    Ruyven Lestat
    *Baguettiste*
    ¤Mr. Gwerlaz¤

    Ruyven Lestat


    Masculin
    Nombre de messages : 7
    Age : 34
    Localisation : Dans la boutique
    Date d'inscription : 03/01/2009

    Informations complémentaires
    Relations:

    Ruyven Lestat Empty
    MessageSujet: Ruyven Lestat   Ruyven Lestat Icon_minitimeJeu 29 Jan - 3:40

    Etat civil
    Nom : Lestat
    Prénom : Ruyven Kin Oregan
    Surnom HJ : Mr Gwerlaz
    Date de Naissance : 26 mai 1985
    Nationalité : Française
    Etat Matrimonial : Celibataire sans enfants
    Dernier lieu de résidence connu : Rennes
    Profession : Apprenti Baguettiste

    Dossier médical
    Age (entre 17 et 150 ans) :19 ans
    Poids approximatif : 64kg
    Taille approximative : 1m89
    Autres : J’ai les oreilles percées, un tatouage en forme de dragon stylisé sur l'épaule gauche et un lapin sur la cuisse droite.

    Texte personnel

    Tout le monde ici me connaît. Parlez au boulanger, au marchand de bonbons ou à l’apothicaire. Tous vous diront la même chose.

    « Ruyven Lestat ? C’est un bon petit, il est arrivé à Rennes il y a quelques années oui, de Paris. En pleine crise d’adolescence bien sur mais avec un bon fond. Il travaille à côté à présent. Oui c’est ça, chez le fabricant de baguette. Vous ne pouvez pas vous tromper, c’est la troisième boutique à votre droite. Merci monsieur, au revoir. »

    Venez tous les jours ouvrables entre 9h et 17h et vous m’y trouverez. Au comptoir, dans l’arrière boutique ou en courses pour le patron, je ne suis pas difficile à joindre. Au pire si vous savez ce que c’est, je peux vous donner mon numéro de portable. Non ? Ah, ce que vous êtes vieux jeu vous alors ! Enfin, vous pouvez toujours essayer d’autres méthodes. Ou alors vous renseigner auprès du Patron ou des autres employés. Mais je doute que vous appreniez beaucoup de choses. Après tout, je suis toujours le même Ruyven. L’ancien adolescent boudeur devenu un jeune adulte tout à fait correct. Honnête dans son travail, pas forcément très doué mais docile, apprenant rapidement et n’hésitant jamais à innover. Ça, s’ils s’avaient combien j’innove. Mais passons, passons. Je suis plutôt à l’heure, je m’entends bien avec mes collègues sans lier d’amitié particulières, et j’ai un groupe de copain avec qui je sors le samedi soir. Les Joyeux Lurons de Rennes. Comment pouvez vous avoir peur d’un nom pareil hein ?

    Le fait est, partout où je dois aller, quelques soient les caractères des gens qui m’entourent, je reste parfaitement normal. Jamais ils ne verront en moi autre chose que ce à quoi ils s’attendent. Ils sont parfois un peu surprit par mon apparence lorsque je suis « off duty » c’est sur. On ne s’attend pas d’un employé toujours en costume qu’il sorte le vendredi soir en T-shirt déchiré, avec une crête faite au gel, des bottes de rockers et un vieux jeans. Mais que voulez vous, comme on dit, il faut bien que jeunesse se passe. Et ces accoutrements vont particulièrement bien avec ma silhouette fine d’adolescent trop vite grandit, ma peau pâle comme si elle ne voyait jamais le soleil et mes boucles d’oreilles. Pas besoin de crocs blancs pour jouer au vampire. Vous n’avez jamais lu Ann Rice ? Mais alors, peut-être irez-vous chercher un peu plus loin. Dans les dossiers de la police par exemple.

    La police m’aime bien c’est un fait. Je ne suis majeur que depuis deux ans et j’ai déjà été arrêté cinq fois. Jamais rien de bien méchant pourtant. Ivresse sur la voie publique, possession de drogues illégales à des doses personnelles (je ne vends jamais rien, je ne suis pas pour ruiner la santé des autres. Et la mienne me regarde), excès de vitesse sur balais… on a jamais pu les convaincre qu’on jouait au quidditch et que notre vif d’or s’était échappé. Il faut dire que cette fois aussi, on avait un peu bu. Sinon, pas grand-chose. J’paye mes amendes rubis sur l’ongle moi m’sieur. Même si cela ne m’empêche pas d’avoir un « casier » comme on dit dans le jargon.

    Nom : Lestat.
    Prénoms (accrochez vous) : Ruyven, Kin, Oregon. Oui j sais c’est moche. Ruyven est mon vrai prénom. C’est mon père Louis qui aimait bien. Il l’avait lu dans un registre pour prénoms anglophones et c’était le grand frère de je ne sais plus quel livre à la gomme. Je n’ai jamais aimé les livres mais le paternel si. Et voilà comment on hérite d’un patronyme pareil. Kin n’est pas mieux, il me vient de ma nippone de mère. J’exagère, elle n’était pas japonaise, juste à moitié. Je ne sais pas d’où ça vient, ni même ce que ça veut dire. Juste qu’elle l’a choisit et que c’est au moins aussi pourri que Ruyven. Quand à Oregon c’est mon gay d’oncle psychopathe. Riez pas, il est dingue. Il fait peur franchement. Et accessoirement, c’est le frère de la mère.

    Taille : 1m89. Je suis grand, je vous l’ai déjà dit. Mes cheveux sont noirs et raides, mes yeux violets, ma peau claire et le reste de mes traits asiats. Encore une fois j’ai pas eu de bol. Vous verriez ma sœur, c’est elle la vraie beauté de ma famille.

    Ma sœur. Alors elle, personne ne la connaît dans le coin, et pour cause, elle n’est jamais venue. La mère a décidé que l’on s’aimait trop et que c’était malsain. Elle nous a donc séparé. Elle peut parler dans le genre malsaine elle avec ses expériences sur la vie après la mort. Elle s’est vue ? Et après elle s’étonne de notre fascination morbide à tous. Comme s’il n’y avait pas un lien de cause à effet.

    Quand je dis fascination morbide évidemment j’exagère. Je ne suis pas un assassin, mais c’est vrai que j’aime innover. Prendre des initiatives, dit le Patron. J’expérimente sur un peu tout ce qui me tombe sous la main. Rat, chats, chiens, animaux perdus, parfois même des serpents. Mais jamais les lapins. Plus jamais. Plus depuis que j’ai tué le compagnon de ma sœur. En même temps, appeler un lapin Fruitscake ce n’était pas lui rendre service. Puis la bestiole était borgne, boiteuse et à moitié sourde. C’est pour me rappeler ce serment que je me suis fait tatouer Fruits’ sur la cuisse. Un an après le dragon sur l’épaule. Et croyez-le ou pas, c’est le lapin qui a fait le plus mal.

    A ceux qui trouvent que ce rapport est en désordre je répondrais : je sais, c’est fait pour, je ne vais pas vous mâcher le boulot non plus. Débrouillez-vous avec, vous n’aurez jamais mieux.

    On me souffle qu’il faut que je vous raconte ma vie à présent. C’est bien simple. Ma vie c’est Jillian. Je n’ai pas un souvenir sans elle. A chaque épisode, elle était avec moi. Presque toujours en personne. Sauf pour ma première fille, je n’ai fais que penser à elle. Et mon premier garçon ? Là non, elle n’était pas là. C’était son copain, ça aurait été vraiment trop malsain vous ne trouvez pas ? Heureusement qu’elle n’en a jamais rien su.

    Ne froncez pas les sourcils vous qui croyez comprendre. Vous ne savez rien de moi. Que des faits décousus. Vous ne savez pas à quel point j’essaie de l’éloigner de moi, de la destruction que je représente. De cette violence calme que mon né de moldu de père m’a légué. La vérité c’est que j’aime Jil’ si furieusement que je veux la blesser en retour. Pour qu’elle s’éloigne de moi, pour que la torture cède. L’attirer pour qu’elle soit mienne à jamais. Personne ne saura ce que je vis jour après jour. Comment je m’empêche d’aller la voir et attend qu’elle vienne à moi. Jil’, ma précieuse, mon trésor. A moi. Peu m’importe ton corps, personne ne doit toucher ton cœur que moi. Et je sais que malgré la décision de nos parents, tu es mienne comme je suis tient. En attendant, jouons donc aux enfants civilisés comme nous savons si bien le faire. Comme nous l’avons toujours fait.

    Primaire sans soucis, le Bâton sans remarque mis à part notre proximité constante. Tu n’as jamais été préfète, je ne jouais au quidditch que pour voir tes yeux gris briller. Et nos résultats furent moyens, comme tout le monde l’attendait des enfants Lestat. Nos parents étaient moyens, taciturnes et renfermés. Nous étions moyens, sociables et populaires. Tous, nous nous cachons derrière nos masques. Non, vous ne pouvez savoir qui nous sommes.

    A ce moment du récit, vous vous dites que j’ai un certain grain, voire que je suis dangereusement instable. Cela me fait rire. Comme vous êtes manipulables avec vos préjugés. Si chacun des faits que j’ai conté ici est juste, comment prouver que je n’ai pas joué avec vos peurs pour vous faire venir à cette exacte conclusion ? N’ai-je pas suivit pas à pas votre raisonnement ? Plié à votre pensée pour vous amener exactement là où je le voulais.

    Vous qui pensiez me cerner, projetiez de me détruire en me comprenant, vous réalisez maintenant que peut-être, vous vous êtes trompé. Que je suis moins moyen que je ne veux le faire croire. Voire que je suis plus intelligent que vous. Ou un bon menteur. Ou encore que vous êtes un imbécile. Ou bien un prétentieux qui se fourvoie totalement. Tout est possible. Une fois encore vous ne savez rien.

    Mon dossier scolaire ? Il est à vous, pour ce que cela m’intéresse. Mon casier judiciaire et mes erreurs de jeunesse aussi. Mais mon cœur, mais mon esprit, eux sont à Jil. Chasse gardée, accès restreint, allez donc vampiriser quelqu’un d’autre.

    Je reste Lestat. Le seul à avoir le droit de porter son nom. Louis est mon père, mon frère et mon fils en même temps, muré dans le silence de ses propres angoisses . J’aurais aimé dire que ma mère s’appelait Gabrielle mais non, ce n’est qu’Hana. Quand à mon amour, vous le connaissez. Alors non, je ne suis pas un vampire, rien qu’un adolescent qui cherche sa place dans un monde obscur et difficile, où les grèves rythment le quotidien. Il n’y a rien d’obscur en moi, rien de lumineux non plus. Fils d’Adam et Eve, porteur du péché originel, élevé dans le silence entre lumière et ténèbres. Je vous connais mieux que vous ne vous connaissez. Si vous voulez, un jour, je vous montrerais votre vrai visage. Je connais des potions parfaites pour cela. Mais en attendant, je reste Ruyven, apprenti Baguettiste de Rennes, sans autre ambition visible que d’apprendre la semaine et de s’amuser le week-end avec ses amis. Juste le petit Ruyven.


    Avatar : Je ne sais plus, un deviantart que je retrouverais à l'occasion.
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    William Stark
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    MessageSujet: Re: Ruyven Lestat   Ruyven Lestat Icon_minitimeJeu 29 Jan - 3:43

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