Europa Nox
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Forum de jeu de rôle sur l'Europe post-potterienne.
 
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     Jilian Lestat

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    2 participants
    AuteurMessage
    Jilian Lestat
    *Conteuse*
    ¤Mrs Rabbit¤

    Jilian Lestat


    Nombre de messages : 1
    Date d'inscription : 03/01/2009

    Informations complémentaires
    Relations:

    Jilian Lestat Empty
    MessageSujet: Jilian Lestat   Jilian Lestat Icon_minitimeDim 8 Fév - 1:23

    Etat civil
    Nom : Lestat
    Prénom : Jilian, Sarah, Kyoya
    Surnom HJ : Jil
    Date de Naissance : 25 Décembre
    Nationalité : Française
    Etat Matrimonial : Célibataire
    Dernier lieu de résidence connu : Paris
    Profession : Glandeuse

    Dossier médical
    Age (entre 17 et 150 ans) : 18 ans
    Poids approximatif : 51
    Taille approximative : 1m68
    Autres : Prend des cours de théâtre, d'arts....
    Avatar : Gallery de la cosplayeuse Kipi (l)

    Texte personnel


    Ma vie est une salade composée.

    Dans cette salade il y a des tomates mures, du maïs sucré, de la laitue amère, une sauce piquante et des oeufs fades. Un méli mélo d'événements sans lien logique, sans liens de causalité, ni même de chronologie. Comme une salade composée que l'on secoue pour bien la savourer. Oui, voilà, je ne vois rien d'autre que cette stupide métaphore filée ( Clin d'oeil à Cad ). Je me plais à être un assortiment de légumes, remarque. Je suis fraiche, spontanée, légère. Oui, je n'aurais pas choisi mieux en fait. Un petit tas de couleurs ambulantes. N'allez pas penser que j'aime m'habille en vert blanc et jaune, non, une seule couleur flash à la fois s'il vous plait.

    Je suis née pourtant dans un monde black&white approval. Tout était en bichrome, monotone. Noir, blanc, blanc, noir. Je n'aimais beaucoup ce type de décoration, mais mes parents eux, si. Ils ne sont pourtant pas si manichéens. Il y a des choses que je ne comprendrais définitivement jamais, je crois. Comme cette manie de tout laisser en noir et blanc. Ca m'horripile. Même mon frère, lui qui est pourtant si différent, pouvait évoluer a la perfection dans ce monde étrange. Peau blanche, cheveux noirs. En même temps, quitte à vous parler de mon frère, autant vous dire qu'il s'agit du plus beau des caméléons que j'ai jamais vu. Il se fond partout, tout le temps, avec n'importe qui. Un talent, je pense. Un grand talent même. Il peut être n'importe qui à n'importe quelle heure. Non pas par envie ou parceque sa nature est ainsi, mais plutôt par amusement.

    Avec moi... oh, avec moi il est un frère, un ami, un confident, un .... Tant de choses à la fois, je n'arrive pas toujours a déméler la pelotte, et il s'en amuse énormément. Ses sourires cachent son amour devastateur. Je fais celle qui ne sait pas. Enfin, faisais. Il est parti maintenant. Moi aussi je suis partie. Trop de vide depuis son départ. Trop de noir, trop de blanc, j'ai pas supporté. Faut comprendre, une salade composée n'a rien à faire sur le carrelage de la cuisine, il lui faut un table en bois réconfortante. Mon nouvel appartement possède un parquet couleur miel, de grandes fenêtres donnant sur l'extérieur et des meubles crème. Oui, je sais, une laitue dans un grosse religieuse, on aurait fait mieux. Mais moi j'aime bien les pâtisseries. Et puis c'est nettement plus chaleureux comme ça, au diable le "design épuré".

    Oui, j'ai un tout petit appartement dans Paris. Très bien organisé, une chambre, un salon/cuisine et une salle de bain. Il est sous le toit, je crève de chaud en été et gèle en hiver. Bah, tant pis, j'ai le soleil qui pénètre dans mon humble demeure toute la journée durant. Et je peux regarder les étoiles par mon velux, na ! Parfois même, dans mes petits élans de folie, je monte fumer une cigarette à la cerise en fixant la lune. 8 étages au dessus des mortels, oui, je sais, c'est pas très malin.

    On a qu'une vie. Et personne n'ira pleurer la salade qui tombe au sol. Il y en a d'autres des salades dans le monde. Sinon, j'aime ... J'aime beaucoup de choses ! La musique, les films, les jeux vidéos un peu nuls, les gens saouls qui rient dans la rue, les chaussures....
    Ah plus parisienne que moi y'a pas. Enfin, si, celles qui n'ont pas une tête de jaune. On m'a parlé quelques fois en niak. J'ai rien compris. Moi parler français france.

    Enfin je m'égare. Tout ça pour dire que ma vie est à son aube, maintenant que je suis partie de chez les carreleurs. Je me suis mis en tête de retrouver mon caméléon de frère. Je cherche, en vain. Le salaud. Il est parti comme ça, pouf. Je ne suis pas son chien...
    Enfin, je crois.
    Quoi qu'il en soit je le chercherais jusqu'à le trouver. Tant pis s'il faut secouer la france, moi et mes accompagnements on ira retrouver le caméléon, même dans la cambrousse avec les grosses bottes en caoutchouc. Merde. Il m'a laissée toute seule, comme une sotte.

    Je me souviens c'était un matin de juin, il faisait frais dans ma chambre, j'avais ouvert la fenêtre toute la nuit. Nuit que j'avais passé endormie dans les bras de Ryuven. Maman est entrée soudainement en pestant, elle a attrapé mon frangin et 5 minutes plus tard il faisait ses affaires en me regardant frénétiquement toutes les 5 secondes. Tu pars en vacances ? oui, je reviens vite. Envoies moi une lettre hein hein ? Oui oui petite soeur, t'en fais pas on se revoie bientôt.

    Deux ans de bientôt, c'est long. Très long. Mes résultats ont chuté. J'ai même failli rater mes examens en dernière année. Ca a beaucoup inquiété mon père, il m'en a posé la main sur l'épaule le soir de Noël. J'étais seule tout à coup. Plus personne pour parler, pour rire, pour partager. J'avais instauré une étrange relation avec Ruyven. Il était le fou, j'étais le garde fou. Mais à quoi sert un garde-fou, sans rien ? Il est là, planté contre le vide avec conviction... pour rien. Que dalle, des clous. Je sent juste le vent couler dans mes cheveux. Plus personne pour me pousser, pour faire reculer pour mieux résister. Le changement de ma vie, c'était de devenir encore et toujours plus forte. Maintenant je stagne. Je stagne et ça m'énerve. Je stagne, la gorge sérrée. Donnez moi mon frère, que je puisse le retenir, sans moi il va dériver.

    Ouais, comme maman et papa, sauf que eux c'est encore autre chose. Y'en a un qui part en couilles et l'autre qui le retient par la main. On peut pas rêver meilleur amour. Complémentaire et puissant. Bref.... Je suis trop lyrique et une salade n'est pas lyrique.

    Je veux devenir conteuse. Ouais, je sais, là comme ça on dirait pas. Mais j'y tiens. C'est un beau métier que de faire rêver. J'adore faire rêver, donner l'illusion. Et j'adore les enfants, ils sont doux, purs, innocents. Je veux simplement faire ça de ma vie. En plus soyons francs, pas de contraintes pour se lever le matin !! Bon le salaire est un peu léger mais les parents suivront. Autant les exploiter. Ca paraît méchant, mais je ne veux pas faire quelque chose qui me déplaît, quitte a vivre dans un dépotoire. Et l'avenir me guidera forcément. Je crois au destin.

    L'avenir et le destin me guideront vers lui. Vers mon Ryuven. Ce même Ryuven qui il y a trois ans encore me faisait tourner en bourrique. Les souvenirs sont si différents qu'on croirait différentes personnes. Résumons mon frère en quelque saisons.

    Hiver: L'hiver était glacial. Il était loin de moi. Il restait en retrait et m'envoyait balader dès que je l'approchais. Je me rappelle encore des crasses qu'il préparait dans mon dos avec ses amis. Il disait que j'étais une tête de turc adorable. Et paradoxalement, je l'ai déjà vu lancer un sort discrètement à l'un de ses amis qui s'amusait à me plonger la tête dans la neige. Son copain a cru que c'était quelqu'un d'autre et Ryuven a joué aux scandalisés. En vérité, il montait de petites scènes mais lorsqu'un autre osait me toucher, il entrait dans une rage calme qui le rendait maniaque, calculateur et précis. Il agissait vite et bien pour arrêter tout avant qu'il ne soit trop tard. Et moi, moi je me taisais. Sagement.

    Printemps: Au printemps Ryuven draguait. Tout ce qui avait deux pattes. Tout, tout, tout. Tout sauf moi. Quelques regards au détour d'un couloir. Il adorait particulièrement emener ses conquêtes près de moi et me fixer pendant qu'il les embrassait. Je détestais ça et je faisais la moue. Il semblait alors briller dans ses yeux une lueur douce. Douce et étrangement puissante. Il ne lachait pas les lèvres de sa copine tant que je restais dans la pièce, après quoi il la laissait en plan. Quelques fois, il m'effleurait la main, par accident disait il.

    Eté: J'étais la seule. Nous étions tout les deux ensembles, tout le temps. Matin, midi, après midi, soirs. Tantôt à la plage, tantôt en ville, tantôt ailleurs. Notre curiosité nous menait aux musées, aux galleries, aux expositions diverses, dans les bibliothèques, les fêtes forraines et tout ce qui pouvait être nouveau. La chaleur nous faisait parfois perdre la tête et nous disions que ce nous pensions, dans le vent, dans le vacarme des vagues, de la foule. Des je t'aime étranges.

    Automne: La rentrée, la séparation de mon amour de vacances. Il restait avec ses amis, moi avec les miennes. Il ne draguait pas, mangeait peu, venait m'observer quand il était sûr de ne pas être vu. Parfois nous échangions de longs regards à la bibliothèque, complices. Pleins de nos souvenirs d'été que nous consommions tout au long de l'année, pour tenir.

    Un amour froid, un amour doux, un amour torride puis un amour mélancholique. A chaque saison nous devenions de nouveaux amants, un nouveau frère, une nouvelle soeur. Maintenant je suis la même, et ma garniture ne change plus. Il n'y a plus les poivrons d'été, les chataignes de l'automne, le jambon sec en hiver et les tomates cerises au printemps.

    Il n'y a ... plus rien .
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    William Stark
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    MessageSujet: Re: Jilian Lestat   Jilian Lestat Icon_minitimeDim 8 Fév - 3:25

    toi et tes salades êtes validés
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    Jilian Lestat
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