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Forum de jeu de rôle sur l'Europe post-potterienne.
 
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     William Stark

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    AuteurMessage
    William Stark
    *Barman of the Rose Rent*
    ¤L'Anglais de l'Alexanderplatz¤

    William Stark


    Masculin
    Nombre de messages : 263
    Age : 68
    Localisation : Allemagne - a droite à gauche
    Date d'inscription : 04/11/2008

    Informations complémentaires
    Relations:

    William Stark Empty
    MessageSujet: William Stark   William Stark Icon_minitimeLun 10 Nov - 5:41

    Ceci est la fiche officielle de William Stark
    Si vous êtes curieux de savoir ce qui se cache entre les lignes
    allez lire celle de Cadfael Stark


    Etat civil
    Nom : Stark
    Prénom : William
    Date de Naissance : 22 Avril 1952
    Nationalité : Anglaise
    Etat Matrimonial : Célibataire
    Dernier lieu de résidence connu : Berlin
    Demeure sur l’ Unter den Linden (Pelydryn)
    Bar/Boite de Jazz sur l’Alexanderplatz
    Profession : Barman

    Dossier médical
    Age : 52 ans
    Poids approximatif : autour de 70 kg
    Taille approximative : 1m71
    Autres : -

    Texte personnel
    Pensif, je regarde mon vieil ami le soleil se lever sur l’Alexanderplatz. J’ai gagné la course pour aujourd’hui mais nous remettons ça tous les jours. D’aussi loin que je me souvienne, je me suis toujours levé en même temps que l’astre du jour. Si l’on excepte mes trois ans perdus dans l’alcool et la vie nocturne parmi la jet set New Yorkaise, nous nous affrontons ainsi tous les matins.

    On m’a dit que j’étais né à peu près à cette heure là, dans le grand manoir de mon Père, au beau milieu de l’écosse. C’était un matin d’Avril et la pluie était tombée toute la nuit, rythmant le travail de ma mère. J’ai du mal à l’imaginer alors, si jeune, 19 ans à peine, entourée de ce que le royaume unis compte de médicomages et d’assistants maternels. Père sirotant un Whisky dans la bibliothèque, distant mais veillant tout de même, la nuit de la naissance de son premier né. Le Bâtard. Ce fut mon père qui me désigna le premier sous cet épithète qui me poursuivit pendant de nombreuses décennies. Pas que je lui en veuille, après tout c’est de ma faute s’ils se sont mariés tous les deux. Mais on peut prendre un meilleur départ. Je souris en voyant les premiers rayons survoler les bâtiments de Berlin et frapper mon visage. La journée s’annonce belle, pleine d’opportunités. Combien de merveilles vais-je découvrir cet après midi ? Quelles personnalités viendront frapper à ma porte, faisant sonner Oriawr qui ne pense guère qu’au travail. J’aime bien les allemands. Ils sont stricts certes mais ils ont un respect terrible pour le travail bien fait ce qui rend les choses plus simples pour moi. Les anglais sont maniaques mais il leur manque cette probité que l’on trouve dans la culture allemande. Les choses ici sont plus souples mais plus organisées. Ce n’est pas pour rien que même du côté moldu, ils sont les plus industrieux. La seule difficulté est leur méfiance. Je sais que Grindewald et Hitler ont laissé de nombreuses blessures dans le cœur de l’Etat, et que la montée au pouvoir du Seigneur des Ténèbres à de quoi les effrayer mais cela va faire quatre ans que je suis parmi eux et je reste l’Anglais. Il faudra que je leur fasse comprendre, un jour, que je suis Celte moi. Quoique. Finalement ce surnom a du bon. Il me permet d’être connu tout en restant anonyme. Or c’est bien ce qu’il faut n’est ce pas ?

    Un soupir, un bâillement et je m’étire. Mère disait qu’on prenait quelques millimètres à chaque fois que l’on faisait ce geste et je m’amusait énormément de voir mon demi-frère Junior s’étirer avec ostentation dans le but avoué de me dépasser. Il a fini par y arriver d’ailleurs. Je ne suis pas très grand, même pour un homme de ma génération. Cela ne me dérange pas outre mesure. La bonne taille est lorsqu’on a ses pieds qui touchent le sol.

    Ça fait une bonne dizaine d’années que je n’avais pas pensé à mon frère tiens. Il est mort il y a… euh… quelque chose comme 25 ans à présent. La même année que ma demi-sœur Jane, Mère et mon père. 25 ans déjà… C’est à la fois proche et très loin. Comme j’ai changé depuis ce jour d’hiver ou le vieil Eliud (l’intendant qui fut autrefois mon tuteur) m’a rappelé pour m’annoncer la décision de mon père de me réintégrer dans la famille. Je n’étais personne, rien qu’un bâtard renié pour une faute de gamin et me voila devenu un Noble du jour au lendemain. Le Gynn ap Nudd. Le seul. L’unique. Heureusement que Lucius sut me faire sentir que je restais un sang-mêlé sinon je crois que j’aurais prit la grosse tête. C’est un de mes petits travers. Je suis naturellement sur de moi aussi il m’arrive d’être positivement impossible. Heureusement que la vie m’a apprit que je n’étais pas invincible. Je n’aurais pas aimé devenir aussi vaniteux que certains collègues que je ne nommerais pas.

    J’aurais pu continuer toute ma vie comme ça vous savez. Entre le ministère et mes terres, ne travaillant que pour éviter de m’ennuyer, coulant mes jours dans une oisiveté et une richesse presque sans limite. Mais c’est terriblement ennuyeux finalement vous savez. Je n’ai pas supporté ce rythme plus de quelques mois. Déjà Betty, ma première femme que j’avais quitté pour prendre mon héritage, et ses scènes me manquaient. Je n’ai jamais aimé voir le monde se faire sans moi. J’ai besoin de servir à quelque chose, de trouver, en quelque sorte une justification à mon existence. Pas vous ? N’est ce pas la plus belle chose au monde que de se dire que si le monde devient ne serait-ce qu’un petit peu plus juste grâce à votre travail. Chaque larme d’enfant en moins est toujours ça de gagné. Je pensais alors qu’il n’y avait rien de plus important que de travailler pour les générations futures… non. Ne pas penser à ça…

    Trop tard.

    Il y a des douleurs qui ne meurent jamais. Elles s’assoupissent souvent devant la tâche à accomplir, sous l’effet de la fatigue et du travail mais elles ne sont jamais loin. Ma main passe dans mes cheveux châtains clairs, jouant avec les mèches courtes de ma nuque avant de gratter pensivement ma courte barbe. Je n’arrive pas à croire que je l’ai fait. Je les ai abandonnées toutes les deux. Mes anges, mes femmes. Klarissa. J’ai longtemps pensé que l’amour n’était qu’un mélange entre amitié et désir. Ce n’était pas ma première femme, et encore moins la seule que j’ai quitté mais cette fois c’est différent. Je me souviens encore de la première fois que je l’ai vue. Je venais d’acheter Oriawr et je suis entré dans cet apothicairie quelques mois à peine après mon retour de New York. L’ancien gérant était un vieux bossu hargneux. Inutile de vous parler de ma surprise lorsqu’elle m’a demandé ce que je voulais. Si belle avec sa longue chevelure châtain coiffée en un chignon bas, ses yeux noisettes et son maquillage prononcé et pourtant discret. Nous avons parlé boutique pendant quelque temps, elle me conseillant, moi posant des questions, puis je suis partit, sans vraiment savoir ce qui se passait. Ce n’était pas le coup de foudre, notre relation à évolué doucement. Très doucement pour être franc, beaucoup de chose en elle m’ennuyaient. Pour commencer son sang était aussi mêlé que le mien. Elle n’était pas bâtarde mais roturière ce qui revenait au même. Et surtout, elle avait vingt bonnes années de moins que moi et j’avais peur de succomber à une simple crise de la quarantaine…

    Nous sommes devenus amis, puis proches. Petit à petit, nous n’eûmes plus de secrets l’un pour l’autre. J’avais besoin de sa compagnie comme une fleur a besoin de soleil. Elle ne semblait pas contre une association plus ou moins permanente de son côté. Nous nous complétions parfaitement mais je tiens à avouer qu’elle m’a prise totalement par surprise.

    Une des dernières volontés de mon père à mon égard était de ne jamais me marier, je ne pouvais donc pas lui offrir une vie de famille mais elle ne m’a pas écouté. Elle m’a même donné une fille. Un petit joyau qui lui ressemble énormément. Anwen Deryn Stark. L’enfant d’une nouvelle ère, sorcière de parents mêlés. Je les aime toutes les deux de tout mon cœur. Oui je les ai abandonnées, partit sans me retourner lorsqu’il le fallu et les laissant sans nouvelles. Je suis un monstre, je le sais. Cela fait quatre ans que je m’empêche d’aller les voir. Ce serait si simple. Un week end, me transformer en aigle et voler jusqu’à Salix, la petite maison que j’ai offerte à ma femme en Ecosse pour qu’elle soit à l’abri du besoin. Et là, les observer toutes les deux, voir si elles vont bien. Klarissa s’est-elle remariée ? M’a-t-elle oublié ? Elle doit avoir la trentaine à présent, c’est un très bel âge pour une femme et elle est tellement merveilleuse. Je ne sais si j’espère qu’elle ait refait sa vie ou que je souhaite qu’elle me pleure. Pour ma part je lui suis resté fidèle. Les filles ne m’attirent plus, aucune n’arrive jamais à sa cheville. Elle est mon amour. Le seul et l’unique. Je t’ai sacrifiée a l’avenir Klary. Mais tu restes mienne malgré le temps et la distance. Si tu m’entends, je t’aime.

    Vous savez à présent pourquoi mes nouveaux amis me trouvent souvent sombre. Je fuis la tentation dans le travail. Je suis un homme impulsif, je le sais, et mon endurance touche à ses limites. Même pour lui je sens que je ne pourrais pas lutter encore longtemps contre la tentation. C’est pourquoi je n’ai jamais demandé la permission de revenir les voir. Pour ne pas qu’on me l’interdise. Je résiste rarement à un défi de ce genre. Oh ne me prenez pas pour un dépressif chronique, pleurant tous les soirs, un verre d’alcool à la main, je ne suis pas aussi puéril. J’ai toujours su rebondir et lorsque je n’en pourrais plus, je trouverais une solution. En attendant j’ai assez à faire pour remplir une demi-douzaine de vie et j’apprends à devenir de plus en plus allemand.

    Il est temps de terminer ce petit tour d’horizon. Je m’appelle a présent William Stark. Ce n’est pas vraiment un mensonge, William est après tout mon troisième prénom et Stark mon vrai nom de famille. Il est assez commun en Allemagne pour qu’on ne fasse pas le lien. Je suis barman comme je l'ai été lors de mes années folles aux Etats Unis. L'après-midi quand tout est calme, je fais le tour des salles de ventes. J'ai toujours aimé les beaux objets. Surtout ceux qui sont magiques., qu'ils soient bénéfiques ou maléfiques, peu m'importe. Seul l'art m'émeut. Il n’y a ni bien ni mal vous savez. Tout est une question de fin et de moyens. Même si je suis ce que l’on pourrait appeler un « Mage Blanc », je n’ai pas une aversion terrible contre la magie noire et ses applications. Le savoir est ce qu’on en fait camarade, il ne prend pas partit, lui.
    Mes amis savent peu de choses de moi finalement. Ils sont polis et ne posent jamais la question. Je crois qu’ils me pensent homosexuel à ne jamais m’intéresser aux femmes mais c’est à peu près tout. Pour autant qu’ils le sachent, j’ai toujours manipulé les objets anciens. Certains plus observateurs que d’autres se sont rendus compte que j’avais surtout l’œil pour les livres. Et oui, cinq ans dans une librairie ça marque. Et j’ai toujours aimé les livres. Je suis l’Anglais de l’ Alexanderplatz. Celui qui a toujours un peu de thé et des gâteau pour les éplorés, toujours une oreille pour vos confidences, les paroles qu’il faut pour vous réconforter et l’objet dont vous aviez besoin. Je suis William. Rien que William. Ne dit-on pas que Cadfael est mort ?
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